Combien de fois a-t-on entendu dire : « c’est psychosomatique ! »
Que ce soit par une personne de notre entourage, ou par un médecin.
Tout particulièrement lorsque celui-ci, devant une douleur ou un inconfort corporel (somatique), ne constate aucun trouble ou dysfonctionnement propre au corps lui-même, ou imputable à l’environnement (virus, épidémie, microbe, pollution…) responsable alors de ce qu’il est coutume d’appeler une maladie.
Une maladie, que l’on soigne avec des médicaments.
Il réfère alors son patient à un psychiatre ou un psychothérapeute, dans la logique de notre culture médicale occidentale : le corps d’un côté, et l’esprit de l’autre.
La psychosomatique intégrative, propose une autre conception du rapport corps - esprit :
« L’être humain est une unité psychosomatique » (Stora 2023).
L’humain est une unité psychosomatique,au travers de 5 systèmes qui sont reliés entre eux, du plus accessible au plus profond.
Systèmes qui tiennent debout, à l’image d’un chemin de dominos.
Les êtres humains sont quotidiennement confrontés par les tensions et frustrations la vie quotidienne, de multiples excitations qui sollicitent notre appareil psychique.
Son rôle : les élaborer, c’est-à-dire leur donner un sens par des représentations, établir des associations pour retrouver un état d’équilibre, par soi-même ou en recourant à un travail psychothérapeutique si nécessaire.
Lorsqu’il y a trop-plein et que le système est débordé, c’est dans un premier temps le corps qui prend la relève par des alertes successives jusqu’à l’apparition de la maladie.
L’appareil psychique apparaît donc comme un facteur principal de somatisation.
C’est alors le système nerveux central qui gère les informations perçues par les organes des sens pour nous mettre dans l’action et nous permettre de nous adapter à notre environnement s’enraye : coup de mou, agressivité, dépression au burnout.
Au niveau du système nerveux autonome, cela se traduit par des modifications du rythme cardiaque, avec crises d’angoisse, troubles intestinaux ou respiratoires.
Si rien n’est fait, c’est alors le système immunitaire chargé de défendre et protéger notre organisme des agressions qui est mis en défaut, avec l’apparition de maladies, parfois chroniques.
En cas d’exposition répétée et immuable, le système génétique, (l’ADN) va se voir modifié par l’intermédiaire de l’épigénétique pour assurer l’adaptation des générations suivantes et la survie de l’espèce.
D’où l’importance d’un travail pour maintenir ou rétablir l’équilibre des systèmes comme le propose la psychothérapie psychosomatique intégrative
Issu de 2 êtres humains, il est également le fruit d’une histoire familiale et des événements traversés dans sa vie, de croyances, de spiritualité, de représentations mentales, et de traumatismes conscients ou inconscients.
Il vit et évolue dans ses différents environnements : environnement physique, familial, culturel, social, professionnel….
Ainsi, le psychosomaticien, considère l’individu dans sa globalité.
L’histoire de l’individu, dans la psychosomatique intégrative, commence dès sa conception avec la prise en compte des événements de la période intra-utérine.
Le psychosomaticien soigne le malade, et pas seulement la maladie.
J’ai été amené à faire appel à M. Fabrice ALBERNY dans les circonstances suivantes. Il y a une trentaine d’années, j’ai été victime d’un traumatisme auditif lors d’une double explosion d’un engin explosif alors que j’avais oublié de me protéger les oreilles. Ce choc auditif très violent a déclenché un acouphène à mon oreille gauche sous la forme de sifflements aigus ainsi qu’une acousie douloureuse. Pendant une dizaine d’années, cet acouphène ne m’a pas gêné dans la vie de tous les jours. Je m’y suis habitué au point de l’oublier. Mais de nouveaux chocs auditifs ont ravivé cet acouphène et en ont amplifié le volume. Ceci a provoqué une gêne puis une souffrance portant atteinte à mon moral et perturbant ma vie de tous les jours. Des séances d’ostéopathie et acupuncture n’ont pas apporté d’amélioration à mon état. Le médecin ORL qui me suivait depuis plusieurs années m’a conseillé de m’adresser à un sophrologue, en me précisant que cette discipline donnait de bons résultats dans le traitement des acouphènes. Je me suis alors adressé à M. Fabrice ALBERNY, Sophrologue et spécialisé dans ce domaine. Sa prise en charge a été très efficace. M. ALBERNY a réussi à l’occasion de ces séances à faire baisser le sifflement, à le ramener à un volume supportable au point qu’il m’arrive de l’oublier complètement dans la journée. (L’acouphène ne m’a jamais gêné la nuit). Dernièrement, j’ai dû à nouveau faire appel à sa personne, l’acouphène étant revenu à une intensité douloureuse. En quelques séances, M. ALBERNY a réussi à le réduire. Aussi, j’adhère complètement à la sophrologie pour lutter contre les acouphènes et M. ALBERNY applique cette méthode avec une grande efficacité.
Bonjour Monsieur, Je dois dire que pendant notre entretien j'ai eu du îmal à croire aux biens faits de votre thérapie. En faite, sortie de chez vous je n'ai pas voulu prendre une cigarette me disant que je devais respecter notre entretien. Et bien depuis ce jour, J'ai tout arrêté, même pas d'envie, même pas de manque, bon 10 kilos de plus(que j'essaye de perdre avec difficultés). Je vous remercie vivement pour l'aide que vous m'avez apportée, vraiment une réussite.
La psychothérapie psychosomatique intégrative est donc bien une psychothérapie relationnelle d’orientation psychanalytique.
Psychanalytique, au sens d’André Green, qui tient pour prédominante la place de la mère dans la posture du thérapeute psychosomaticien et du concept de Winnicott de la mère suffisamment bonne, capable de s’adapter aux besoins et attentes du bébé.
Il vient soutenir le travail des médecins face à une maladie, ou en prévenir la récidive.
Cela passe par reprendre les événements de vie, susceptibles de débordement de l’appareil psychique, voire traumatisants.
Identifier le lien avec l’apparition d’un trouble psychosomatique ou d’une maladie, apparut à l’époque, comme à distance pour en permettre l’élaboration.
La psychosomatique intégrative et le fruit du travail clinique et de recherche de Jean Benjamin Stora, psychanalyste, psychosomaticien créateur de l’école de psychosomatique intégrative de la Salpêtrière.