Fabrice Alberny
Psychopraticien à Marcoussis
Fabrice Alberny
Psychopraticien à Marcoussis

Sophrologie du champ médical

Sophrologie du champ médical

Aujourd’hui largement démocratisée, son fondateur Alfonso Caycedo, avait à cœur de la différencier de l’hypnose.

En 1960 il crée le terme de sophrologie qu’il définit comme « la science de l’étude de la conscience ».

Elle vise à une meilleure connaissance de soi, à se reconnecter à son corps, à améliorer sa capacité à s’adapter aux différentes situations de la vie.

D’où son intérêt évident dans les suites médicales ou d’accidents de la vie, en particulier en rééducation.

 

La sophrologie est utilisée connue pour améliorer sa relation au stress et aux émotions et, de façon plus large pour l’apprentissage, la concentration, la préparation à un événement, à des épreuves sportives ou académiques.

 

Que ce soit en groupe ou en séance individuelle, les pratiques se structurent autour de la relaxation, la respiration, du vécu corporel et des visualisations positives.

Dans la mesure où le travail s’origine par les sensations corporelles pour générer des représentations mentales puis des automatismes de nature à faire plus facilement face à l’environnement (interne et externe) on peut dire que la que la sophrologie est une thérapie corporo-psychique.

 

J’ai découvert les techniques de relaxation puis la sophrologie à l’hôpital à la suite d’un accident de santé en janvier 2000, qui donna lieu à un mémoire sur la sophrologie dans les suites d’accidents invalidants.

C’est ainsi que je me suis spécialisé dans la sophrologie du champ médical.

En particulier les acouphènes et l’hyperacousie, où elle est reconnue comme thérapie de première intention.

 

 

Parmi toutes les écoles, j’ai eu à cœur de choisir, pour sa rigueur et la qualité des intervenants, l’institut français de sophrologie, dirigé par Claude Châtillon, l’actuelle présidente de la société française de sophrologie.

J’ai eu la chance de côtoyer et de me former auprès des compagnons de Caycedo lui-même : Jacques Donnars, médecin psychosomaticien, fondateur du Corps à Vivre, dont j’ai longtemps suivi les causeries à son domicile parisien, et Jean-Pierre Hubert, un des pionniers de la sophrologie française.

Les moments-clés

  • 1960 : Médecin neurologue et psychiatre, pour se démarquer de l’hypnose teintée alors de charlatanisme, et à la recherche concepts clairs pour définir la conscience, il crée le terme de sophrologie
  • 1963 : Caycedo découvre la phénoménologie, fondée pas Husserl, qui prône le « retour à la chose même », à ce qui est donné, à l’expérience vécue.
  • 1964 : il rejoint la clinique de Kreuzlingen en Suisse auprès de Ludwig Binswanger, qui a adapté la phénoménologie à la psychiatrie.
    C’est la naissance de la phénoménologie psychiatrie clinique également connue sous le terme de Daseinsanalyse.
  • 1965 - 1968 : encouragé par Binswanger, Caycedo voyage en Orient pour étoffer sa connaissance de la conscience à travers le yoga indien, le bouddhisme tibétain et le zen japonais, dont il nourrira
  • 1965 : c’est la naissance de la sophrologie française, patrie de Freud, qui réintègre le principe de l’inconscient dans la sophrologie.

Pour aller plus loin

La sophrologie est structurée en différents degrés, chacun composé d’exercices que l’on appelle relaxations dynamiques.

  • Le premier degré qui s’inspire du yoga, vise, à travers la perception nos sensations et de notre schéma corporel dans sa réalité vécue, à améliorer la concentration dans « l’ici et maintenant ».
  • Le deuxième degré s’inspire du bouddhisme. Il vise à travers l’observation, la contemplation de notre corps et de nos pensées, de prendre conscience de notre esprit et renforcer l’image de soi.
  • Le troisième degré s’inspire du zen japonais. Il initie à la méditation et vise à travers le vécu de nos émotions, l’intégration corps - esprit.
  • Le 4e degré a pour objectif de nous relier et nous faire vivre nos valeurs.

Les principes 4 principes fondamentaux de la sophrologie

Principe du schéma corporel comme réalité vécue

Ressentir son corps avec des sensations de plus en plus fines.

Principe de réalité objective

Prendre du recul par rapport à ce que l’on vit.

Principe d’action positive

Toute action positive au niveau corporel a des répercussions positives sur l’ensemble de la conscience. Ainsi, lorsque l’on relâche les tensions inutiles dans le corps, la sensation de relâchement physique s’accompagne du relâchement du mental, de la pensée, du psychisme.

Principe d’adaptabilité

Le sophrologue doit adapter sa pratique selon les capacités et les limitations de chacun.

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